Ces temps-ci, je lis ceci (Letters from a Stoic par Seneca).
J'y découvre des enseignements qui me portent à réfléchir et qui, je l'espère, m'aideront un jour à agir. J'écoute en ce moment même le film "Human" de Yann-Arthus Bertrand, et un Uruguayen dicte presqu'exactement la même chose que Seneca, quelques centaines d'années plus tard, sans même l'avoir lu !
"Soit on est heureux avec peu de choses, sans trop s'encombrer, car on a le bonheur en soi, soit on n'arrive à rien.
Je ne fait pas l'apologie de la pauvreté, mais l'apologie de la sobriété.
Mais, nous avons inventé une société de consommation en quête de perpétuelle croissance. Sans croissance, c'est le drame. On s'est invanté une montagne de besoins superflus.
Il faut sans arrêt jeter, acheter, jeter...
C'est notre vie qu'on dilapide.
Quand j'achète quelquechose, ou quand toi tu achètes, on ne le paye pas avec de l'argent. On le paye avec le temps de vie qu'il a fallut dépenser pour gagner cet argent. À cette différence près que la vie, elle, ne s'achète pas. La vie ne fait que s'écouler.
Et il est lamentable de gaspiller sa vie à perdre sa liberté."
Voilà en quelques phrases, un résumé de certaines de mes réflexions récentes.